Mars 2023 : Kuantic aux Rencontres Flotauto Paris le 9 mars 2023
Nous étions présents aux Rencontres Flotauto Paris 2023 avec une partie de l'équipe commerciale et marketing.
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Par Flottes Automobiles
20/02/2023
Ils parlent de nous
Parmi toutes les composantes du TCO, le carburant subit la hausse des prix la plus incontrôlable. Cette situation renforce l'intérêt pour les cartes carburant qui permettent de suivre cette catégorie de dépenses et surtout d'en limiter les dérives.
Parmi toutes les composantes du TCO, le carburant subit la hausse des prix la plus incontrôlable. Cette situation renforce l’intérêt pour les cartes carburant qui permettent de suivre cette catégorie de dépenses et surtout d’en limiter les dérives.
Aux conducteurs de voitures à moteur thermique, le mois d’octobre 2022 aura infligé une double peine : une pénurie d’approvisionnement, compliquant leurs déplacements professionnels, assortie d’une nouvelle envolée des prix des carburants. Certaines pompes tarifant le gasoil à plus de 2 € le litre. Une situation qui a donné un coup de fouet au secteur des cartes carburant : « Nous constatons une augmentation delà demande pour nos produits depuis le début de l’année car les entreprises se rendent compte quelles ont besoin de solutions », observe Matthieu Codron, directeur général d’Edenred Fleet & Mobility France. Ce prestataire commercialise, sous l’appellation « Ticket Fleet Pro », une carte carburant multi-enseignes qui privilégie la grande distribution. « Nous avons 3 600 stations dont 2 000 à prix bas, or, 75 % des pleins se font dans ces stations », rappelle le responsable, qui annonce pour 2023 l’intégration de 1 500 stations Intermarché. L’argument principal est celui du prix à la pompe face au leader du marché, Total Energies, avec sa carte Fleet (ex-GR), sésame donnant accès à ses 3 500 stations (marques Total Energies et Élan). Ce credo d’un carburant moins cher a étendu le marché des cartes carburant au-delà des pétroliers. Ainsi, le groupe E.Leclerc propose sa « Carte carburant pro », par l’intermédiaire de sa filiale énergétique, Siplec (Société d’importation Leclerc).
« Le choix entre plusieurs enseignes permet des coûts de carburant moins élevés car on observe une grande volatilité des prix chez les pétroliers », Damien Joannes, directeur général d’Ulys.
Cependant, les gestionnaires en quête d’un prix ne devront pas négliger la capillarité des réseaux de distribution de carburant. Chez E. Leclerc, les prix compétitifs, de l’ordre d’une dizaine de centimes par litre par rapport aux grands pétroliers, ne sont affichés que par 1 100 stations en France, dont 21 seulement sur les autoroutes. Ce qui a conduit la Siplec à négocier (pour ses clients qui le souhaitent) un accès aux pompes de BP et Shell, bien implantées le long des autoroutes. Cette logique multi-réseaux fonctionne dans les deux sens puisque Shell, qui propose sa propre carte carburant, s’appuie sur des réseaux tiers (celui de E. Leclerc mais également de BP, Avia, Eni, Esso, FAL, Air Liquide et NewMotion pour les véhicules électriques), pour offrir 2 370 stations muti-énergies. Choisir une carte qui propose un réseau de stations adapté aux trajets des collaborateurs leur fait gagner du temps mais contribue aussi à ce qu’ils fassent souvent le plein dans les stations les moins chères référencées.
Ce qu’a bien compris Ulys, l’opérateur de télépéage de Vinci Autoroutes, qui vient de lancer sa carte carburant en partenariat avec DKV. Pour se faire une place sur ce marché, la carte « Ulys x DKV » compte sur plus 4500 stations multi-enseignes dont 2 200 low cost. « Cette capillarité évite que les collaborateurs n’aillent prendre du carburant en dehors du réseau, souligne Damien Joannes, directeur général d’Ulys. Le choix entre plusieurs enseignes permet également des coûts de carburant moins élevés car on observe une grande volatilité des prix entre les différents pétroliers. » Se procurer du carburant moins cher reste également possible au moyen de certaines cartes de paiement dédiées aux frais des collaborateurs, telle que celle de C2A, affiliée au réseau Mastercard. « Notre carte de paiement est paramétrable, par conséquent, l’entreprise peut choisir ce quelle veut payer : carburant, hôtels, restaurants…», explique Gilles d’Huiteau, président de C2A. L’offre est souple puisqu’elle permet de faire le plein n’importe où (plus de 10 000 stations). En revanche, son reporting et son paramétrage ne sont pas aussi poussés que ceux des cartes carburant.
Les gestionnaires devront également mettre à profit les nombreux réglages de ces cartes pour piloter finement la dépense. Les prestataires permettent en effet de fixer des limites financières (plafond de dépenses mensuel, hebdomadaire ou journalier) géographiques (restreindre la validité de la carte à un périmètre d’activité) et temporelles (interdire la prise de carburant la nuit ou le week-end par exemple). Certes, les utilisations abusives restent rares, d’autant plus lorsque la carte carburant est en mesure de les détecter. « Trop souvent, les entreprises prennent tous les réglages par défaut donc la carte reste « ouverte », ce qui présente un risque en cas de perte ou de fraude », remarque Thierry Forien, directeur adjoint chez Siplec, dont les équipes commerciales se déplacent chez les clients pour le paramétrage initial. Chez Edenred, les grands comptes, clients de Ticket Fleet Pro, bénéficient d’un
accompagnement en mode gestion de projet. « Nous élaborons un planning pour faire un pilote pour le déploiement, le paramétrage, la livraison des cartes à des adresses différentes et même la communication interne », détaille Matthieu Codron.
Reste que les possibilités de personnalisation sont plus ou moins poussées selon les prestataires. « Le gestionnaire peut fixer des plafonds de consommation par plein ou par fréquence dans la semaine. En outre, il peut paramétrer des alertes », précise Cédric Thillou, directeur de Shell Fleet Solutions. La marque au coquillage rend d’ailleurs accessible aux entreprises une plateforme en ligne, Shell Fleet Hub, qui permet au gestionnaire d’affiner des restrictions. Par exemple, donner accès au gasoil standard mais pas au V Power, la version premium, tarifiée 15 à 20 centimes de plis. « SurShellFleet Hub, le gestionnaire peut récupérer tous les reportings de consommation qui ont vocation à être traités dans l’outil comptable de l’entreprise ou dans celui de gestion
de la flotte et du TCO », ajoute le directeur.
L’efficacité d’une carte à maîtriser les dépenses de carburant se mesure également au reporting proposé voire à la possibilité de récupérer des données brutes pour les retraiter. Total Energies conserve une longueur d’avance, en proposant sa solution de gestion de flotte intégrée, « Mobility business ». Nouveau venu sur le marché, Ulys a d’emblée compris l’intérêt de s’intégrer dans les solutions de gestion de flotte, déjà en place au sein des entreprises. « Nous sommes en train de nous interfacer avec Phoenix et nous allons faire de même d’ici quelques semaines avec les autres acteurs. L’enjeu est de mieux contrôler les usages avec des outils capables de remonter et de centraliser des informations. Plus le système est intégré, plus le contrôle devient pertinent », résume Damien Joannes. D’autres prestataires, en revanche, privilégient des solutions « maison ». À l’instar de C2A, où les dépenses effectuées au moyen des cartes remontent dans une application, « MyC2A Inpensa ». « Cela permet au supérieur hiérarchique de valider toutes les dépenses du mois avant qu’elles partent en comptabilité », pointe Gilles d’Huiteau.
Cependant, les différentes solutions proposées se heurtent encore à quelques obstacles. En premier lieu, la fiabilité des données repose sur les kilométrages saisis manuellement par les conducteurs à chaque plein. Or, les oublis et les erreurs ne sont pas rares. Ensuite, la traçabilité des conducteurs — plus encore avec plusieurs utilisateurs d’un même véhicule —, n’est jamais complète. RGPD oblige, les prestataires n’ont pas accès à l’identité ni au profil des porteurs de cartes. Seul le gestionnaire de flotte connaît ces informations personnelles. Par conséquent, il lui revient de consacrer du temps à l’analyse des données s’il veut tirer pleinement avantage des cartes carburant. Pas moyen d’y échapper, mais les plus belles économies de carburant sont à ce prix.
« Plus le système est intégré, plus le contrôle devient pertinent », Damien Joannes, directeur général d’Ulys.
Chez Feroway, spécialiste des chantiers ferroviaires, les véhicules, principalement utilitaires, sont pourvus d’une carte Fleet de Total Énergies. Une centaine embarque également un boîtier télématique fourni par Kuantic. Le croisement des données provenant des deux a permis une maîtrise des consommations spectaculaire : le litrage facturé à Feroway a diminué de 34%, entre 2020 et 2021, alors que la flotte a augmenté de 229 à 253 véhicules. « Je surveille de près les consommations mensuelles de tous les véhicules, y compris en faisant des extractions à partir de notre logiciel comptable », explique Stéphane Peltier, responsable des matériels. Il a également choisi d’utiliser un logiciel de traitement de données, Power Bl, pour confronter celles de la carte Total Énergies avec celles du boîtier Kuantic. De quoi rectifier des erreurs dans la saisie des kilométrages, mais aussi mettre à jour des écarts insoupçonnés. Ainsi, le 8 août dernier, un conducteur a fait le plein de son Peugeot Partner dans une station Total Énergies à Arras. La carte carburant enregistre 51,28 L, ce qui déclenche une alerte car le constructeur annonce une capacité de 50 litres pour ce véhicule. Le responsable consulte alors la télématique, qui lui indique que ce plein correspond en réalité à un remplissage à hauteur de 96% seulement de la capacité du réservoir. Par conséquent, sa contenance réelle est comprise entre 52 et 53 L. Ici, le conducteur n’avait nullement fraudé mais cette information a permis à Stéphane Peltier de lever rapidement tous les doutes concernant de tels écarts de consommation sur sa flotte de Partner.
Décisions Achats, 1er novembre 2022
KUANTIC propose désormais à ses clients de bénéficier des données de télématique IVC (boitier natif des véhicules Renault). Ce boitier 1ère monte - équipé sur la majorité des modèles de véhicules Renault – permet de remonter entre autres : les alertes maintenances, la consommation de carburant, les données de charges des véhicules électriques / hybrides, le kilométrage,….
KUANTIC propose désormais à ses clients de bénéficier des données de télématique IVC (boitier natif des véhicules Renault). Ce boitier 1ère monte – équipé sur la majorité des modèles de véhicules Renault – permet de remonter entre autres : les alertes maintenances, la consommation de carburant, les données de charges des véhicules électriques / hybrides, le kilométrage,….
Les véhicules non IVC pourront être équipés d’un R-Adapter, proposant les mêmes fonctionnalités.
Chaque client peut donc activer son véhicule compatible IVC et bénéficier des données dans les différents modules disponibles (gestion des alertes maintenance, éco conduite et géolocalisation) directement sur la plateforme Kuantic.
Grâce à l’intégration des données Renault, les clients Kuantic pourront continuer à bénéficier des avantages de la plateforme multi marques. Cette fonctionnalité leur permet d’intégrer les données des différents constructeurs compatibles mais également, des boitiers Kuantic GP 8500 (installés en seconde monte, lorsque les besoins des clients sont plus spécifiques (ex identifiants conducteurs, applications RFID etc )).
Kuantic fourni par exemple DIAC Location, filiale de Renault, pour son offre Iris Live qui bénéficiera pleinement de cette nouvelle offre.
« L’intégration des données issues des boitiers télématiques natifs de Renault est une avancée majeure pour accélérer le déploiement des solutions constructeurs à nos clients et augmenter le taux d’activation des équipements constructeurs. » indique Dominique Doucet, CEO de Kuantic.